trois gouttes de sang tombèrent sur la neige

 

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Sept cent pommes d’amour sont disposées méthodiquement sur un sol très blanc. Plantées sur leurs bâtons, elles forment un dispositif, de prime abord, très clinique.
Un chemin au centre de l’installation entraîne le spectateur vers d’autres paysages. Il appelle à une promenade au cœur d’un jardin de pommes-fruit déguisées.
Ce sont les pommes de la fête foraine, les pommes alléchantes telles des gourmandises. Peintes, pour la plupart, et donc non-comestibles, elles sont aussi les pommes du poison qui nous rappellent l’histoire terrible et merveilleuse de Blanche-Neige. Attirance ou répulsion, cette œuvre nous renvoie à des souvenirs d’enfance à la fois doux et amers, mais crée aussi des désirs qui resteront non assouvis puisque le spectateur ne peut pas croquer la pomme. Mythes et contes, les références font toutes appel à notre inconscient collectif où frustrations et désirs se bousculent.   Valérie Mazouin

 

Installation de 25 m2, 700 pommes d’amour, 700 bâtonnets en bois, colorants alimentaires, sucre, planches et dalles de bois, peintures, 2 paillassons, fil électrique, douilles, ampoules

Fête de la pomme de Sauveterre-de-Comminges / Chapelle Saint-Jacques / Saint-Gaudens / 2005