effacer l’image pour n’en garder qu’un souvenir

 

exposition

 

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2 impressions numériques sur papier dos bleu format 300 x 400 cm, 12 impressions numériques sur papier dos bleu format 120 x 160 cm, 6 pop-up, 6 sellettes 22 x 29 x 110 cm et 6 supports 22 x 22 x 29 cm.
Quai des arts / Cugnaux / 2017

 

installation dans le parc

 

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6 pages en MDF 15 mm 110 x 160 cm, barres d’acier.
Centre Cival Lestrade en partenariat avec le centre d’art la Maison Salvan/ Ramonville Saint Agne / 2016

 

« Dans un premier temps une intervention artistique menée dans le cadre du programme Culture Santé au Centre Cival Lestrade (ASEI) en partenariat avec le centre d’art la Maison Salvan à Labège menée de janvier  à juin 2016.
Ce projet a donné lieu à une installation au sein du parc du centre, à la réalisation d’un jeu de cartes postales sous la forme d’un dépliant, d’une édition de 174 pages, puis face à la qualité plastique des étapes réalisées au cours des séances, à une exposition au Pôle culturel Quai des arts de Cugnaux dans le cadre de l’évènement Singularités en septemebre 2017.

« Effacer l’image pour n’en garder qu’un souvenir » est l’intitulé d’un projet qui s’est déroulé au Centre Cival Lestrade de Ramonville Saint Agne. Il a favorisé la rencontre entre des enfants, présentant des troubles de la communication et du langage, l’artiste Caroline Pandelé,  Nelly Bonnefis Rauscher qui anime des ateliers de Création et d’Expression  au sein de l’établissement et  l’équipe éducative référente du groupe Passerelle. Il a été conduit et mené au travers d’un partenariat avec la Maison Salvan, centre d’art contemporain municipal de la ville de Labège.
L’amorce du projet était le lieu, lui-même, c’est-à-dire les bâtiments du Centre Cival Lestrade et les chemins de passages, de récréations entre les différentes activités, dans lesquels les enfants évoluent au quotidien. Alors que l’établissement médico-social est amené à être délocalisé, l’intention de l’artiste fut d’accompagner ce déplacement qui laissera, derrière lui, la mémoire d’enfants et l’empreinte d’une succession d’actions éducatives. Selon un principe de déconstruction de la notion de paysage, l’artiste a invité les enfants, au travers de plusieurs étapes graphiques, à estomper des images qui représentaient, pour eux, des espaces appréciés du lieu qui les accueille. Au final, il ne restait qu’une trace, la plus importante, celle de l’attachement. 
Durant plusieurs mois, une série d’ateliers de pratiques artistiques a structuré la construction du projet. Si chacune de ces étapes, comme en témoigne le livre, a favorisé la création de riches productions de la part des jeunes protagonistes, il s’est conclu par la production de 6 panneaux exposés dans le parc du Centre Cival Lestrade. Ce beau lieu arboré, traversé quotidiennement par les usagers, est propice au jeu et au rêve. Se montrant comme l’endroit des transitions physiques d’un espace à un autre, il se révélait juste pour recevoir les créations centrées sur une idée de déplacement de l’image au souvenir.
Ces œuvres, fruits de la collaboration entre des enfants et une artiste, dressaient fièrement leur fragilité. Elles apparaissaient comme des paysages autant présents qu’absents, des totems de lieux en cours d’altération, les pages d’un livre dont la reliure manque, les maquettes verticales de structures architecturales et paysagères qui ne seront plus mais, surtout, la transcription d’images mentales d’enfants portant sur des espaces traversés.  
Avec ce livre, des réminiscences discrètement dévoilées dans l’intimité d’un parc s’offrent dorénavant au plus grand nombre ; des réalisations individuelles — portant sur la mémoire, les affects et les lieux — se retrouvent sublimées en matière à partager au présent. Le cheminement du projet devait faire œuvre d’effacement, il aura finalement engendré de nouvelles images collectives. »

Paul de Sorbier / Directeur artistique de la Maison Salvan